Espace et temps
Espace et temps
L'histoire de la mensuration nationale suisse vous intéresse? Vous souhaitez en savoir plus sur les instruments historiques, les images et les cartes? Alors vous êtes au bon endroit avec "Espace et temps". Cette rubrique présente des chapitres passionnants, surprenants et audacieux de l’histoire de swisstopo.
Les cartes et le « destin linguistique de la Suisse »
Poncello ou Puntcell ? Illarsaz ou Illarse ? Kalbermatt ou Chalbermatt ? L’orthographe des noms de lieux et des lieux-dits fit sans cesse l’objet de débats animés dans toutes les régions du pays. Mais la plus grande controverse porta sur la façon de concilier langue écrite et dialecte.
Une route pour deux pays
La frontière nationale de la Suisse n’est pas aussi figée qu’on le pense. Un exemple provenant du canton de Schaffhouse montre comment nos frontières ont été entretenues, surveillées et parfois même repoussées.
Secrets de cartes
Cartes secrètes, ventes interdites et retouches de l’image cartographique : différentes mesures furent prises dans la cartographie suisse pour garder les secrets militaires.
La Suisse sur verre
Aux alentours de 1950, le Service topographique est aux prises avec les critiques. La production des cartes est trop chère et trop compliquée. À l’époque, les cartes étaient réalisées aussi bien au moyen de techniques de reproduction très anciennes que de techniques modernes. En développant sa propre méthode, le tracé sur couche sur plaque de verre, l’Office parvient à se libérer de ces contraintes.
L’histoire de l’aviation d’Emmen et la carte Siegfried
L’année dernière, l’aéroport militaire d’Emmen a remis des cartes contenant des mentions manuscrites à la collection cartographique de swisstopo. Ces cartes donnent un aperçu de l’histoire de l’aviation et montrent le rôle qu’y a joué la carte Siegfried.
La « résistance fédérale » et les premières cartes avec itinéraires de ski
Depuis 1950, swisstopo produit des cartes de randonnées à ski. Le lien entre l'armée et le ski était typique de l'époque de la défense nationale spirituelle et du Réduit et a conduit à la production des premières cartes de randonnées à ski.
Un quadrillage sur les cartes
A partir de 1917, le Service topographique a complété les cartes Siegfried par une grille kilométrique imprimée. Les cartes Dufour furent recouvertes d'un quadrillage kilométrique rouge, puis violet. Ces deux mesures visaient avant tout à répondre aux besoins de l'armée.
Une montagne qui bouge : l’énigme de la Rosablanche
Entre 1891 et 1921, le sommet de la montagne valaisanne Rosablanche a glissé de plus de 20 mètres vers le bas. La Rosablanche était également un point de triangulation important. La cause de ce glissement était un glacier qui avait commencé à fondre à une vitesse vertigineuse.
Sur le terrain : le travail de mensuration il y a 100 ans
Au début du 20e siècle, les campagnes de mesures géodésiques et topographiques devaient être menées à bien avec un équipement approprié, des instruments bien emballés (théodolites, règles de basculement) et des compétences d'alpiniste.
Un débat sur la lumière dans les cartes
La direction de l'éclairage sur les cartes suisses a longtemps été controversée. Albert Heim et Hans von Steiger ont échangé leurs points de vue vers 1930 sur la question de savoir si l'éclairage au sud ou au nord-ouest était plus approprié.
La « carte Churchill », une carte qui ne devrait pas exister
Winston Churchill a reçu d'Henri Guisan, en 1946, une carte du Réduit suisse avec des inscriptions manuscrites. Cette carte en dit long sur la situation de la Suisse au début de la guerre froide.
25 années supplémentaires pour SWISSIMAGE HIST
La mosaïque d'orthophotos SWISSIMAGE HIST a été complétée par 25 années supplémentaires. La mémoire du paysage, les modifications du paysage et l'évolution de l'urbanisation sont désormais encore mieux documentées.
Le premier modèle de terrain numérique de la Suisse
Le modèle de terrain RIMINI est le premier modèle de terrain de Suisse et un projet pionnier de la numérisation dans la mensuration nationale. L'armée suisse l'a réalisé en collaboration avec des entreprises privées. Une couverture radar optimale et la défense contre les avions de combat volant à basse altitude étaient les objectifs.
Les cartes et la découverte des loisirs
Représentation des loisirs dans les cartes suisses. Carte Siegfried et carte nationale.
Des montagnes dont le nom fait polémique. Dent Blanche ou Dent d’Hérens ?
Les noms des montagnes valaisannes Dent Blanche et Dent d'Hérens ont changé plusieurs fois sur les cartes historiques de la Suisse. L'article explique pourquoi la nomenclature a changé.
Les photogrammes, témoins du temps
Les images de mesure telles que les photos aériennes et les prises de vue terrestres sont des documents d'époque importants. Elles montrent comment la Suisse s'est transformée au cours des 20e et 21e siècles. Les arbres fruitiers en Thurgovie, les histes à blé et la croissance des forêts le montrent.
Carte Siegfried : des pointes décisives pour la gravure sur cuivre
La gravure sur cuivre et la gravure sur cuivre étaient des processus coûteux lors de la création de la carte Siegfried au 19e et au début du 20e siècle.
Soutien mutuel entre régions de montagne : contribution suisse à la production de cartes au Lesotho
Une coopération cartographique entre le Lesotho et la Suisse a débuté en 1985. L'Office fédéral de topographie swisstopo a soutenu le Lesotho dans les domaines de la photogrammétrie, de la géodésie et de la reproduction de cartes.
Des points éphémères : naissance et entretien du réseau suisse de triangulation
Aux 19e et 20e siècles, la Suisse a été recouverte d'un réseau dense de points fixes géodésiques. Ce réseau de triangulation avec tous ses points individuels devait être entretenu en permanence par swisstopo.
Une coopération particulière : la carte du Mont McKinley de 1960
Dans les années 1960, swisstopo, Bradford Washburn, la Fondation pour les Recherches Alpines et la société Wild Heerbrugg ont cartographié le mont Denali ou mont McKinley en Alaska. Ils ont créé une carte dans le style des cartes nationales.
La production des cartes en danger: le Service topographique pendant la Première Guerre mondiale
Afin d'être en mesure d'évacuer rapidement en cas d'urgence pendant la Première Guerre mondiale, swisstopo s'est préparé en profondeur au cas de guerre.
Images satellite pour tous : les 40 ans du National Point of Contact
Depuis 1981, le Point de contact national de swisstopo aide les utilisateurs d'images satellite à obtenir les produits dont ils ont besoin.
La grande abstraction
La table de mesure, la règle de basculement et la règle graduée faisaient partie du travail de chaque topographe. C'est ainsi qu'ils transposaient le paysage sur la feuille de la table de mesure.
Les femmes au fil de l’histoire à swisstopo
Les premières femmes ont travaillé chez swisstopo dans l'imprimerie comme aides ainsi que comme secrétaires. Ce n'est que dans la deuxième moitié du 20e siècle que les premières femmes ingénieurs ont été engagées.
Alexandre Stryienski : un topographe dans le tourbillon de la politique
Alexandre Stryienski était un topographe polonais-suisse. Il fut d'une importance capitale pour la cartographie du canton de Fribourg.
Les forêts de châtaigniers : un symbole remarquable de la carte Siegfried
A partir de 1914, les forêts de châtaigniers ont été marquées séparément sur la carte Siegfried. La raison en était le précieux tanin contenu dans les châtaignes, nécessaire à l'armée pendant la Première Guerre mondiale.
Les mires méridiennes de l'Observatoire de Neuchâtel
De 1859 à 1959, pour déterminer l'heure suisse, l'Observatoire de Neuchâtel observait le passage des étoiles au-dessus du méridien avec une lunette. Pour s'assurer que celle-ci était bien réglée, elle devait balayer l'axe nord-sud et apercevoir deux mires servant de points de repère. Ces mires existent encore aujourd'hui. La mire sud, celle de Portalban a un lien direct avec swisstopo puisqu'elle a été intégrée au réseau de la mensuration nationale.
La pierre des altitudes : le bicentenaire du Repère Pierre du Niton
L'altitude de référence suisse Repère Pierre du Niton RPN, dans le bassin lémanique, est la base du niveau de la mer en Suisse. Auparavant, l'altitude de référence était le Chasseral.
Les pyramides, un repère helvétique
La présence de pyramides en Suisse ne semble pas familière avec le paysage. Et pourtant, il est fort possible que vous en ayez rencontré une lors d’une randonnée ou dans l’illustration d’un dépliant touristique. Des pyramides en Suisse ? Mais comment est-ce possible ?
Le théodolite. Un outil high-tech sur les Alpes
Le théodolite était l'instrument de mesure des angles qui servait à établir les bases des cartes suisses. Il devait être transporté à grands frais vers ses lieux d'utilisation dans les montagnes suisses.
Le long chemin pour obtenir le modèle topographique du paysage MTP
La mise en place du modèle topographique du paysage MTP s'est officiellement achevée en décembre 2019. La numérisation de la production cartographique a toutefois débuté chez swisstopo dès les années 1960.
Voyage dans le temps – images aériennes : 40 ans de changements en Suisse
La mosaïque d’orthophotos SWISSIMAGE HIST créée sur la base de photos aériennes est maintenant aussi disponible pour les années 1985 à 1990. L’outil en ligne « Voyage dans le temps – images aériennes » permet ainsi d’observer la Suisse en continu de 1979 à nos jours. Les changements que l’on peut observer et analyser grâce au produit de swisstopo sont fascinants.
La carte Dufour du sous-sol
La carte géologique de la Suisse à l’échelle 1:100 000 fut réalisée entre 1860 et 1887 sur la base de la carte Dufour, première carte officielle de la Confédération. A cette époque, des scientifiques parcoururent le Plateau, les Alpes et le Jura afin de réaliser leurs observations.
Un topographe suisse dans les montagnes péruviennes
En 1965, une carte "Panta", une région des Andes péruviennes, a été imprimée par swisstopo. Dans le style des cartes nationales suisses, elle montrait cette partie particulièrement isolée des Andes.
La carte du glacier du Rhône
Les collections cartographiques de swisstopo recèlent bien des trésors, parmi lesquels une carte à grande échelle du glacier du Rhône datant de la fin du 19ème siècle. Entièrement réalisée à l’aquarelle et à l’encre de Chine, cette carte unique raconte également l’histoire du début de la recherche sur les glaciers alpins.
Comment l’Everest s’est retrouvé à Wabern
Un chef-d’œuvre cartographique a vu le jour en huit ans à peine grâce à la coopération entre de nombreuses personnes et plusieurs nations. En effet, en 1988, la carte de l’Everest à l’échelle 1:50 000 paraît dans le célèbre magazine National Geographic. Sa parution coïncide avec le centenaire de la National Geographic Society et les 150 ans de l’Office fédéral de topographie. C’est ici, à Wabern, que l’achèvement de l’unique carte représentant le toit du monde dans la qualité des cartes nationales de la Suisse a été coordonné.
Les dessins cachés des cartes nationales
Une carte topographique est par définition une représentation graphique d’un territoire. De par sa qualité, le graphisme des cartes nationales se rapproche au plus près de la réalité. Pourtant, malgré une haute exigence de précision et de rigueur, elles cachent parfois des trésors sortis de l’imagination de leur créateur.
Aarburg
Aarburg compte pas moins de deux phénomènes et lieux importants pour la mensuration nationale de la Suisse. Le groupe de points fixes AG 471–476 du réseau altimétrique national joue un rôle essentiel de nos jours. Ce groupe composé de six points est réparti autour de l’église. Les points ont été posés il y a plus de 100 ans et ont été conservés jusqu’à nos jours.
Aarau
Aarau est une ville que l’on pourrait qualifier de «capitale de la mensuration» tant elle a joué un rôle dans la naissance de la mensuration nationale moderne aux alentours de 1800.
Sion
L’apport historique et culturel considérable de la carte Dufour tient notamment au fait que l’ouvrage soit né dans une nation pas encore unifiée. C’est pourquoi le général Dufour a dû faire largement appel à la contribution de spécialistes issus de chaque canton.
Säntis
Du 4 au 9 juin 1832, Ludwig Wurstemberger réunit à Berne cinq experts dans le cadre de la première Commission de levé topographique. Au cours des débats, il est notamment décidé qu’Antoine-Joseph Buchwalder aura pour mission de relier le réseau de triangulation existant au réseau autrichien. Buchwalder et son assistant Pierre Gobat doivent pour cela mesurer les angles nécessaires sur le Säntis.
Carouge
Pourquoi l’année 1838 – une décennie avant 1848 – est-elle considérée comme l’année de naissance de l’une des plus anciennes cellules de la future administration fédérale?
Bern
L'Office fédéral de topographie, fondé en 1838 à Genève par Guillaume-Henri Dufour sous le nom de Bureau topographique fédéral, est l'une des plus anciennes cellules de l'administration fédérale. A partir de 1845 paraît la première carte nationale officielle, la carte Dufour, une carte topographique de la Suisse à l'échelle 1:100 000. Les locaux de Genève n'étant loués que jusqu'à la fin mai 1865, le Bureau déménage pour s'installer dans la capitale fédérale. Avec le déménagement à Berne commence une période nomade qui va se prolonger jusqu'en 1941.
Chasseral
La pyramide en métal qui domine le Chasseral atteste, aujourd’hui encore, l’importance de ce sommet du Jura pour la mensuration nationale. Bien que située sur le point culminant du Jura bernois, elle doit supporter depuis 1979 le voisinage direct de la très massive station de télécommunication. L’histoire est peu connue, mais la pyramide du Chasseral a aussi une portée symbolique: c’est en effet ici que la Suisse a «trouvé son niveau». Bien sûr, si le terme «niveau» peut avoir un sens qualitatif, il désigne ici l’altitude.
Giubasco
Les «merveilleuses années 1860» ont été une période importante pour la mensuration du territoire suisse. En 1861 a été créée la Commission Géodésique Suisse (CGS).
Eggstock
Ce centre est placé sous le signe de l’évolution technique expérimentée par swisstopo depuis la célébration de ses 150 ans en 1988. A cette époque, une pyramide de triangulation avait été installée à l’Älggialp, au sud de Sachseln, pour indiquer l’emplacement du «centre de la Suisse». Le calcul était basé sur la frontière nationale qui venait tout juste d’être numérisée, ce qui en fait l’un des premiers lots de données à laisser présager qu’à l’ère du numérique, la société utiliserait des géodonnées parallèlement aux cartes papier.
Dübendorf
Les années 1920 ont également été un âge d’or pour la topographie nationale: ses ingénieurs ont en effet commencé, au sens propre du terme, à prendre de la hauteur.
St-Ursanne
Le Service géologique national est le dernier domaine à avoir rejoint l’Office fédéral de topographie swisstopo.
Filisur
Tout randonneur parcourant régulièrement les chemins de Suisse l’a constaté: son itinéraire est immanquablement réparti sur plusieurs cartes. Cela semble être une fatalité, comme la tartine qui tombe «toujours» du côté beurré. Nous avons donc eu l’idée de visiter les quatre coins de la carte nationale de Filisur (feuille 1216).
Office fédéral de topographie swisstopo
Seftigenstrasse 264
3084 Wabern